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Appel à contributions

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHES EN ADMINISTRATION PUBLIQUE (CERAP)

Av. F.D. Roosevelt, 50 · ULB · CP 135 B-1050 Bruxelles Tél : +32 2 650 42 79 · Fax: +32 2 650 49 56 Site Web : http://www.cerap.be

APPEL A CONTRIBUTIONS – REVUE PYRAMIDES

Dans la perspective de la publication de ses prochains numéros, le Comité scientifique du Centre d’Etudes et de Recherches en Administration Publique (CERAP) informe les auteurs intéressés par des questions administratives, des éventuelles opportunités de publication au sein de la Revue Pyramides.

DOSSIER SPÉCIAL EN COLLABORATION AVEC L’UNIVERSITE D’OTTAWA

LE SERVICE PUBLIC CULTUREL : MISSIONS PUBLIQUES, ENJEUX ADMINISTRATIFS ET DÉFIS POLITIQUES

Ce numéro spécial réalisé avec l’Université d’Ottawa, s’intéresse à l’évolution du service public culture et aux dynamiques de changement qui ont cours. Ce numéro a trois objectifs, à savoir (1) un bilan des institutions, pratiques et mesures étatiques et administratives dans une perspective comparative. Ensuite, (2) un examen des nouveaux défis administratifs, sociaux et politiques qui se dessinent pour les praticiens des administrations culturelles du secteur public (3) la question des choix de gestion (financement, intéressement, mobilisation des acteurs, communication, marketing ….) et des enjeux que ces choix soulèvent.

D’abord, il s’agit de faire un bilan de l’évolution des modes de prise charge de la culture par l’État dans une perspective comparative et historique. Il s’agit de prendre en compte les dynamiques qui ont façonné les administrations culturelles dans le secteur public.

  • Les modèles des administrations publiques de la culture ont émergé de manière concomitante au développement des États-providence diversifiés (Esping-Andersen 1990). Or la diversité des types d’État-providence a certainement eu un impact sur la manière de penser le service public culturel. La politique culturelle est-elle une politique sociale? Encore est-elle une politique sociale comme les autres ? Les typologies des politiques culturelles (McCaughey et Chartrand 1989; Mulcahy 2006) sont-elles le fruit de rapports différents à la culture, ou au final, le reflet de différents univers politiques de l’action sociale?

  • Quel bilan pouvons-nous faire des structures institutionnelles retenues pour le service public culturel? Pour l’administration des budgets artistiques ou pour l’administration du patrimoine? À titre d’exemple, au Royaume-Uni, John Maynard Keynes a milité pour le développement de plusieurs politiques publiques et dans le secteur culturel, ses efforts mèneront au développement du modèle des Conseils des arts (Arts Councils), un organisme étatique autonome voué au financement des activités artistiques. Suivant le développement du Conseil des Arts au Royaume-Uni en 1947, cette institution fera date pour devenir un des instruments d’action publique culturelle privilégié dans le monde anglo-saxon (Canada 1957; États-Unis 1963; Nouvelle-Zélande 1963). En France, se développe un modèle d’intervention dans le secteur culturel fondé sur les activités d’un ministère de la culture (fondé en 1959), organisme voué à coordonner et piloter l’intervention de l’État dans le champ culturel.

  • Que faire des transformations politico-administratives? Au Royaume-Uni, le processus de dévolution a fait en sorte de décentraliser les pouvoirs culturels vers les gouvernements de l’Écosse, du Pays-de-Galles et de l’Irlande du Nord. Le processus de fédéralisation de la Belgique a créé un dynamique de régulation complexe. Si les pouvoirs culturels sont réputés, au plan constitutionnel, comme un des pouvoirs découlant des communautés, il n’en demeure pas moins que certaines des facettes de l’administration locale de la culture découle des mandats régionaux. Au niveau fédéral, l’État maintient une intervention à travers sa « politique scientifique » et ses équipements culturels qui y sont associés (musées, bibliothèques, archives). Toujours en Belgique, quels sont les défis administratifs d’une diplomatie culturelle qui se décline à plusieurs niveaux? Aussi, quelles sont les répercussions, pour les administrations culturelles, des fusions des régions françaises en de nouvelles méga-régions?

  • Le champ culturel est traversé par des dynamiques professionnelles qui ont parfois des dimensions internationales. Celles-ci sont influentes sur les manières de structurer la pratique, mais aussi, sur la manière de penser et d’organiser le travail dans les bureaucraties culturelles. Quelles sont les influences des associations professionnelles, des nouveaux codes d’éthique (pour certains métiers), de l’Unesco, du Conseil international des musées ou encore du Conseil international des sites et monuments dans le développement et la structuration des organisations. Comment les administrations nationales s’ajustent-elles aux pressions professionnelles nationales et internationales?

Ensuite, que faire des nouvelles pressions et nouvelles opportunités qui émergent et s’exercent sur les administrations culturelles? Observe-t-on de nouvelles tendances? Des stratégies qui se développent comme pistes de solution?

  • Dans les années 1980 on a assisté à un tournant commercial de la culture, à l’influence de la nouvelle gestion publique et des approches fondées sur la new governance. Aujourd’hui, les discours de réformes administratives se poursuivent. Les nouveaux discours de réforme administrative se construisent autour des valeurs publiques et de discours instrumentaux.

  • Pour répondre à ces défis, les administrations culturelles seraient appelées à développer de nouvelles stratégies. On pense ici au phénomène de « policy attachment » (Gray 2004; 2007; Négrier et Teillet 2014) ou encore à l’instrumentalisation des politiques et organisations culturelles. Le service public culturel peut-il justifier la culture pour des facteurs et valeurs intrinsèques ou est-ce que la culture peut-être un secteur pertinent, digne d’action publique, seulement s’il accompagne une autre mission publique (économie, développement, emploi, intégration sociale)?

  • Que faire des enjeux qui émergent d’un mode de production de la culture de plus en plus tourné vers des plateformes numériques? Quelles sont les capacités de l’État aujourd’hui à mettre en œuvre ses politiques et à réguler les affaires culturelles dans un espace numérique transnational? Quelles réponses se dessinent à l’heure actuelle pour répondre à ces nouveaux défis culturels? Comment les organismes de régulation nationale peuvent-ils s’ajuster à ces défis?

  • Comment les administrations culturelles répondent-elles aux nouveaux discours sociaux et aux nouvelles attentes sociales de leurs usagers, quand ce ne sont pas celles des politiciens? Comment les administrations culturelles prennent-elles en charge les nouveaux discours sur l’accessibilité de la culture? On pensait l’accessibilité en termes d’accessibilité économique et géographique. Or, aujourd’hui les discours sociaux sur la culture sont portés par plusieurs mouvements : féministe, approche critique du genre, postcolonialisme, etc. Ces discours impliquent-ils de nouvelles cultures organisationnelles ou de nouveaux moyens pour entrer en rapport avec les usagers? Que faire des enjeux de la diversité qui se posent aussi au niveau de la représentativité des agents du service public de la culture? La culture réaffirme, avec plus d’acuité, toute la question de la légitimité et de la représentativité des identités dans le service public.

Enfin un dernier volet concernant les processus et enjeux de gestion. Comment gérer une démarche culturelle ? Une série de présentations de cas qui mettent en évidence notamment la planification stratégique par exemple, via un contrat de gestion ou selon d’autres modalités, tout comme la question des retombées économiques d’événements culturels sont attendus. Comment s’organisent ces démarches et comment sont mobilisées les parties prenantes en leur sein pour un plus grand impact de la culture ? Quels choix de gestion (financement, partenariat, intéressement, etc….) ?

Les propositions d’articles (300 mots) sont à envoyer au cerap (cerap@ulb.ac.be) et au coordinateur du numéro Jonathan Paquette (Jonathan.Paquette@uottawa.ca) au plus tard le 1er avril 2020.

Planning éditorial

01/04/2020 : Réception des propositions

14/04/2020 : sélection des propositions

17/07/2020 : envoi par les auteurs de l’article définitif

01/10/2020 : impression

RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS

Les textes proposés à la publication dans la revue Pyramides doivent impérativement être envoyés par fichier électronique (au format Word) à l’adresse suivante : cerap@ulb.ac.be.

Les textes seront soumis à un Comité de lecture qui se réserve le droit de refuser la publication, en cas de non-conformité aux critères de qualité de la revue Pyramides. Ce comité tiendra compte d’éléments tels que : l’intérêt et l’originalité du texte, la clarté du cadre conceptuel et la prise en compte de la littérature pertinente en regard du sujet abordé, la démarche méthodologique (dans le cas, en particulier, d’une analyse de données de terrain), la qualité de l’analyse ou de l’argumentation (dans le cas, en particulier, d’une contribution à caractère plus théorique). La qualité de l’écriture et le style de l’auteur seront également pris en considération dans l’évaluation du projet de contribution. Il est également demandé aux contributeurs de relire attentivement leur texte avant envoi (orthographe, coquilles typographiques, …). Dans la mesure où Pyramides s’adresse à des lecteurs appartenant aussi bien au monde académique qu’à un public de praticiens, il est recommandé aux auteurs d’user d’un style d’écriture aussi accessible que possible.

Les auteurs des propositions sont invités à respecter les règles énoncées ci-dessous.

(1) Les textes soumis ne doivent pas excéder 45.000 signes (espaces compris – hors bibliographie et notes) ;

(2) La numérotation des pages ne doit pas être prévue. Elle se fera automatiquement lors de la composition finale (ne rien prévoir dans les zones en-tête et pied de page) ;

(3) Les notes sont à insérer au bas des pages correspondantes, en utilisant obligatoirement la numérotation en continu, avec départ au chiffre 1 ;

(4) Les intertitres peuvent être numérotés de la façon suivante : I.1. I.1.1 1.1.2, etc., toujours suivi d’un point.

(5) Page de titre : la première page du texte soumis indique le titre de l’article, le (les) prénom(s) complet(s) et le (les) nom(s) de l’auteur (des auteurs) suivis d’un renvoi à une note de bas de page précisant la (les) fonctions de l’auteur (des auteurs) ainsi que les coordonnées électroniques du ou des auteurs.

(6) Page de titre : elle comportera également un résumé d’une quinzaine de lignes maximum.

(7) Bibliographie – références bibliographiques

Dans le texte, les références sont appelées entre parenthèses et sans prénom : (Crozier, 1963), (Crozier, 1963 ; Rocard, 1987). A partir de trois auteurs : (Paquette et al. 1998). La liste des références est non numérotée et organisée par ordre alphabétique en fin d’article par noms d’auteurs et par ordre chronologique pour un même auteur.

Toutes les références comprises dans la bibliographie doivent correspondre à des références citées dans le texte (et inversement). Elles doivent être complètes. Pour les articles de revues il y a lieu d’indiquer, le volume, le numéro ainsi que les pages (pp. XX-XX).

Elles seront présentées selon les modèles illustrés ci-dessous :

  • Ouvrage :

Rocard, M., Le cœur à l’ouvrage, Paris, Seuil, 1987, pp. 247-248.

  • Article de revue (indiquer tous les auteurs) :

Ifrah, B., « Genèse de l’évaluation des politiques publiques en France », Revue de Sciences administratives, Volume 5, n°2, 1994, pp. 672-685.

  • Chapitre d’ouvrage collectif avec coordinateur :

Pradel, M., « La sociologie de l’administration en Suisse » in : Savary, P. (Ed.), La sociologie de l’administration en Europe, Lausanne, Editions du Miroir, 1999, pp. 675-698.

  • Ouvrage collectif avec coordinateur :

Laurillon, M. (Ed.), La crise de l’emploi, Paris, PUF, 2000.

Toute information complémentaire peut être obtenue auprès de Mme Florence Daury, secrétaire de rédaction (Tél : +32 (0)2 650 42 79 - Fax : +32 (0)2 650 49 56)

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